Semaine 47 – Au revoir latitude 38°, retour progressif en Suisse, latitude 44-45°, 311 km
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Gênes en lieu et place de Rome
Pour raison de mauvais temps nous affirme-t-on, notre bateau pour Rome est annulé. En un coup de fil hyper efficace, nous pouvons arriver à Gênes…Un bon coup de pouce pour rejoindre Venise….300 km au lieu de 700km ce qui ne nous déplait pas du tout! Après quelques maux de ventre impressionnants dû à une houle généreuse, nous nous découvrons à savourer nos 20 heures de mer en cabine hyper confortable. Doux ronron, aucun bruit, rien à faire… un délice!
Arrivés à Gênes…nous constatons subitement que nous avons définitivement quitté la latitude 38°, son climat, la chaleur des gens, leur joyeuse exubérance…Nous nous retrouvons le faste, la rigueur, la droiture du nord, nous rejoignons la latitude 44°..Même le débarquement du bateau est sérieux, organisé. Nous sentons que nous nous rapprochons inexorablement de la Suisse. (Lire notre brève: Retour à la discipline: Palerme – Gênes).
La plaine du Pô, patrimoine immense au sein des villes et désastre écologique entre les villes
Mais avant le retour, juste pour le plaisir, nous allons traverser la plaine du Pô pour atteindre Venise et y passer les derniers jours de notre voyage. Quelques 300 kilomètres à plat, pour permettre à nos muscles de se détendre après les 8000km parcourus cette année 2022. Et surtout pour humer, déguster, savourer la grandiose histoire de l’Italie du Nord, Lombardie et Vénétie…Crémone, Parme, Bologne, Vérone, Padoue. Nous avons l’embarras du choix! Chaque ville évoque beautés historiques, culturelles et gastronomies! Nous traçons notre trajet de manière plus ou moins droite, avec un petit crochet par Vérone. Au vu de la météo très changeante et froide, nous suivons les rails de chemin de fer au cas où la pluie viendrait prendre une trop grande place. Le train ici est confortable et fiable. Par chance, nous n’en avons pas eu besoin. Le temps est frais, hyper agréable à vélo!
Nous ferons haltes à Pavie, Crémone, Mantoue, Vérone (lire notre brève: Richesse et densité des villes historiques de la plaine du Pô) et Padoue (lire notre brève: Padoue, 3 jours non planifiés) . Villes monumentales, historiquement et culturellement très riches! Toutes les richesses de l’Italie du nord sont somptueusement présentées dans les échoppes, dans les rues. Nous retrouvons avec un immense plaisir artisans et savoir-faire. Il nous ont tellement manqué pendant le voyage!
Et quelle surprise d’apprendre que le plus vieux jardin botanique du monde est à Padoue! (Lire notre brève: La jardin botanique le plus organisé est en Italie, à Padoue!)
Peinture, architecture, urbanisme…tout est beau, grandiose. Nous révisons notre histoire et nous nous laissons emporter, chaque jour, par une délicieuse flânerie le long des rues et dans les méandres des ruelles.
D’une ville à l’autre, nous pédalons dans une plaine du Pô immense, très densément peuplée, zone d’élevage intensif, d’une agriculture hyper rationnalisée. La pollution est forte. (Lire notre brève: la plaine du Pô domestiquée). Nous avançons vite, à plat. Il n’est pas rare que les gens nous interpellent, curiosité et chaleur sont toujours au rendez-vous. Tel Giorgio, agriculteur qui nous invite à visiter sa ferme. En quelques minutes, nous apprenons de lui et de sa famille que pour la première fois de leur vie l’eau à manqué cette année.
Arrivée à Venise, dernière étape de notre voyage
Pour accéder à Venise, il faut traverser le ville industrielle immense de Maghera et la localité de Mestre. Le pont de la Liberté permet d’atteindre Venise, ville érigée sur plus de 120 petites îles. Une piste cyclable longe autoroute, voies de chemin de fer et nationale.
Puis à Venise, vélos et trottinettes étant interdits, nous laissons nos vélos pour notre plus grand plaisir au garage…
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