Padoue, 3 jours non planifiés, un jardin botanique fondé en 1545!

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Padoue, 29 novembre 2022

Notre dernière étape avant d’arriver à Venise. Nous avions prévu d’y rester une nuit, mais l’enthousiasme de notre hôtesse et ses conseils de visites de la ville, va nous décider à y rester 3 jours! Une ville où l’on se perd de place en place. Une ville d’étudiants, 60’000 en 2022, installés historiquement depuis 1545, date de création du jardin botanique et de l’université de droit, philosophie et théologie.

Une architecture intacte depuis le 12ème siècle, des rues concentrant au centre une succession de palais, bâtiments religieux, échoppes, galeries marchandes. Une grande partie du centre se parcours sous les arcades gothiques ou romanes.

A peine arrivés, à Padoue, nous rencontrons une belle équipe lombarde, sortant à 16h d’un restaurant discret situé en face de notre logement du jour. Chacun habite l’une des différentes villes de la plaine que nous avons parcourue. Chacun nous vante la plaine du Pô son art de vivre, ses monuments, les restaurants, les musées à visiter, notamment la Chapelle de Scrovegni.

La chapelle des Scrovegni

Padoue, ce sont des bâtiments d’origine, en parfait état de restauration, des dimensions incroyables, une harmonie, un poids historique qui rassure. Padoue rassemble de multiples intérêts, l’un des plus important, c’est le culte dédié à Saint-Antoine.

Merci Saint-Antoine!

Saint Antoine de Padoue, c’est le protecteur de Cécile, depuis toujours, et je l’ai vu à l’oeuvre de mes propres yeux toutes ces dernières années. Saint-patron du Portugal, des animaux, des marins, des femmes stériles, des pauvres, des amérindiens et des objets perdus. Autant de causes qui parlent à Cécile qui lui a rendu un hommage appuyé dans sa basilique contenant ses reliques. Une basilique ultra fréquentée pour rencontrer ce saint populaire avec tous les services que l’église catholique peut rendre à ses fidèles. (messes sur commande, bénédictions, ventes d’objets sacrés bénis).

L’amphithéatre d’anatomie de médecine

La ville de Padoue s’est émancipée de l’église dès le 13ème siècle en développant hôpitaux, universités. Un esprit basé sur la confrontation entre la théorie et la pratique. Un état de fait qui passera par la création d’une université de médecine, théologie, philosophie et de droit. Nous aurons le plaisir de parcourir le musée de la médecine anatomique et celui du Palais Bô, avec son célèbre amphithéatre d’anatomie. Médecine, herboristerie tout se lie à cette époque.

Maquette de la salle d’anatomie, une salle qui permet en son centre en bas de disséquer les corps à la vue des cinquante élèves disposés sur 4 étages en surplomb de la table de dissection située au rez-de chaussée. Impossible de prendre des photos dans l’amphithéatre exigue et dans la pénombre. Sa construction tout en bois est particulièrement réussie, une conception rare à une époque où les caméras et écrans de projection n’existaient pas.

La place du Prato

La densité du centre historique est allégée régulièrement, au hasard de nos déambulations, par des places immenses, celle du Prato, avec son canal circulaire de forme ovale orné de multiples statues nous a étonnée. Un espace libre animé de promeneurs de chiens et de familles tournant autour des pelouses. Un lieu insolite.

Le Palazzo della Ragione

Il est incontournable, imposant, c’est le centre de la ville, une immense coque dans laquelle on déambule au rez-de chaussée via deux allées garnies d’échoppes de produits de bouche, un marché couvert de luxe, qui s’étend sur ses places latérales, dont l’une est dédiées aux fruits et légumes de jour et rassemble les habitants le soir pour l’apéritif le plus apprécié: le Spritz Aperol!

Palazzo Della Ragione

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