Semaine 38: Thessalonique – Corfou – 522 km – 5200 m de dénivelé, notre record!
Suivez nos aventures en recevant notre newsletter toutes les semaines, inscrivez-vous en cliquant ici puis renseignez votre nom et email.
Corfou, 24 septembre 2022
L’arrivée à Corfou achève notre traversée de la Grèce
Une traversée pleine de surprises
Notre itinéraire cumulera 1069 km de routes de très bonne qualité, avec 7000 mètres de dénivelé. Entre Kalambaka et Igoumenitsa, 3 jours intenses dans un décor inconnu, les montagnes du Sud des Balkans, nous sommes proche de la frontière albanaise. Ces 3 derniers jours auront étés copieux. Avec 5200 m de dénivelés soit une moyenne de 80 km par jour comprenant l’équivalent de 2 cols du Mollendruz à gravir, depuis Lausanne, avec vent de face et toujours des vélos entre 35 et 40 km qui ne sont pas plus légers.
Quelques crevaisons nous ont permis de faire des pauses. Heureusement la météo ensoleillée est fraîche, nous devrons même remettre pour la première fois de l’été/automne des chaussettes et pantalons en descendant du Col de Katara à 1700m d’altitude. Nous comprenons ainsi que la Grèce, c’est montagneux!
Au Col de Katara, nous avons philosophé une heure avec deux globe-cyclistes yverdonnois, Elise et Clément (lire notre brève: Elise et Clément, deux globe-cyclistes yverdonnois)
Des dénivelés superbes, sans voitures car nous roulons sur des routes nationales désertées par le trafic au profit des autoroutes qui traversent les vallées, sous notre tracé, par une succession de tunnels, viaducs et un tracé Google rectiligne, qui diffère beaucoup des lacets de l’ancienne route que nous avons empruntée.
La Grèce du Nord, c’est Vert!
Nous étions partis avec un à priori d’une Grèce brûlée par le soleil. Oui les versants Sud, surtout ceux arrosés par la mer sont jaunis par le soleil et peu de végétation résiste, mais à l’intérieur des terres, en dessous de 1000 mètres d’altitude, nous sommes inpressionnés fin septembre par la verdeur des feuillages. La présence des chênes pubescens, chênes coccifera, platanes, sycomores, filliaire, pistachiers, argousiers, grevilea, mûriers, peupliers, trembles, nous interrogent sur un terrain sec en surface qui doit en sous-sol présenter de nombreuses sources et nappes phréatiques.
Une dernière partie de Grèce qui nous a fait longer de magnifiques rivières, longer, un bien grand mot car des gorges nous ont contraint à des détours haut en altitude.
Une bonne surprise, la région de Janina, 120’000 personnes au milieu des montagnes, avec un lac magnifique, une ambiance de lac du Piemont, des jeunes qui pratiquent l’aviron.
Pour arriver à Corfou, nous avons commencé par quitter Thessalonique, son delta marécageux, pour rejoindre par la côte de la mer Eggée, Kalambaka, un village qui abrite les météors.
Village de l’Unesco, 2 jours de visite des monastères, un classique de la Grèce, mais qui vaut le détour. (lire notre brève-plus près des Dieux-les Météors).
La plaine de Thessalonique et la plaine de Thessalie autour de Trikala nous ont fait découvrir la culture du coton, une belle culture qui reste très tropicale pour nous. (lire notre brèce- La Thessalie c’est coton)
Tout au long du trajet nous avons identifié des plantes déjà vues mais qui restent toujours magnifiques. (lire notre brève sur les plantes de Thessalie)
Un petit clin d’oeil sur le Mont Olympe que nous avons cotoyé sur 100 km, 2918 m d’altitude une belle chaîne de montagne, un parc national, une région qui mériterait que l’on revienne. (lire notre brève Olympe)
La traversée de la Grèce a été riche en crevaisons, heureusement, tout au long du parcours nous avons pû compter sur des réparateurs de vélos, passionnés, dévoués et adeptes du renouvelable. (lire notre brève sur les réparateurs).
Fin septembre et octobre seront consacrés à une pause bienvenue sur l’île de Corfou.
2 réponses