Suivez nos aventures en recevant notre newsletter toutes les semaines, inscrivez-vous en cliquant ici puis renseignez votre nom et email.

Caltagirone, 17 novembre 2022

Nous avons quitté Corfou par le sud de l’île, par le port de Lefkimmi, pour atteindre le contiment grec à Igoumenitsa petite ville d’oû nous avons embarqué de nuit pour traverser sur l’Italie et Bari.

Pour rejoindre la Sicile nous ne voulions plus parcourir à vélo des Pouilles et une Calabre de bords de mer qui ne nous a pas plû du tout à l’aller, le train s’imposait!

Bienvenue dans les trains italiens avec des vélos chargés. Seuls les tortillards nous sont autorisés et encore, nous avons dû parlementer avec la Cheffe de train particulièrement compréhensive qui a transgressé le règlement. Treize heures de trains avec un changement, pour parcourir moins de 500 km! Mais un parcours longeant la côte et sa mer d’un bleu inimitable.

Nuit à Reggio Calabria, une ville située en face de Messine dont nous projettons le matin de traverser le détroit depuis son port de passagers. Déception, les bateaux reliant Reggio Calabria à Messine sont des navires rapides qui ne prennent que des passagers et des vélos démontés , nous ferons alors un bout de route pour remonter au Nord à Villa San Martin, prendre le ferry qui nous mène en 30′ à Messine.

Depuis Messine, les trains siciliens acceptent eux les vélos, matériel roulant français, et nous arriverons en fin de journée à Syracuse et son île magique d’Ortigia, que nous avions déjà visitée, et reste un must pour son architecture préservée et ses restaurants conviviaux.

Nous poursuivrons sur Noto depuis Syracuse en longeant la côte, le jour de la Toussaint, au milieu des embouteillages de véhicules sur des kilomètres précédents les cimetières, jour sacré, ballade en famille pour honorer ses morts et partager un repas familial dans la grande tradition en Sicile.

Sur la route du bord de mer nous visiterons par hasard une splendide pépinière Vivai Cuba, montée par un avocat et une équipe hollandaise il y a 40 ans. Une collection de cactées et de succulentes éblouissantes, une pépinière connue de toute l’Europe des paysagistes qui viennent sélectionner (Comme Mike Jaegger nous a-t-on raconté) des sujets d’exception. Un régal pour les yeux, visité à Fontane Bianche.

Depuis Fontane Bianche, nous remontrons de 8 km pour atteindre la ville baroque de Noto (lire notre brève), un régal des yeux. Une ville comprenant des commerces rafinés, notamment une boutique d’ameublement dont les plafonniers nous ont bien plus.

Encore 50 km depuis Noto à travers la campagne d’oliviers en agroforesterie, de vergers pour revenir à Scicli sur le domaine de Gliaromi de nos amis Rita et Enrico Russino.

Nous y passerons deux semaines à coucher sur le papier une réorganisation des serres et des cultures destinées à doubler la fréquentation touristique et préparer le grand transfert des installations dans deux ou trois ans.

Nous serons accompagnés durant cette période de deux jeunes chiennes abandonnées et recueillies par Rita. Charmantes, pleines de vie qui cherchent des foyers attentionnés, le chien en Sicile n’ayant pas une grande valeur pour certains de ses habitants. Lire notre brève (Adoptez-nous)

La Sicile n’aurait pas fait l’objet de deux visites de notre part si la partie gastronomique n’était pas à la hauteur de notre gourmandise, nous avons étés confortés dans nos convictions, lire notre brève (Le plaisir des yeux, pas seulement)

Côté plantes, une mention spéciale cette semaine pour le Ficus macrophyla (Lire notre brève) et toujours une collection de fleurs extraordinairement colorée sous ces latitude 36°N si proche de l’Afrique.

Nous quitterons nos amis pour une remontée sur Ragusa une ville baroque à nouveau, reconstruite après le tremblement de terre de 1693, avec des perspectives étonnantes.

Ragusa sera notre prochaine halte, prochain bain de baroque!