Semaine 36 Looking4plants hors sujet en Turquie
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7 septembre 2022
L’arrivée à Istanbul par le bus de nuit, c’est d’abord un arrêt non prévu dans une petite station essence 150 km avant Istanbul. Bienvenue dans une ville de 15 millions d’habitants!
Arrivé au petit jour à Istanbul, comme à son habitude, le bus nous jette à 6h15 au bord du Bosphore, pas vraiment où nous l’espérions, mais les chauffeurs de bus sont tous convaincus que la force de nos mollets permettra de nous retrouver dans notre destination.
Nous avons atterri à Harem, 4 km au nord de notre objectif, le terminal maritime de Kadikoy, rive asiatique d’Istanbul, lieu de notre hôtel. 6h 15 du matin un samedi, Istanbul s’éveille doucement ce qui nous permet de pédaler sans stress, sans circulation.
Nous avons choisi Kadikoy, sur les recommandations d’Olivier et Azota Toublan, globe-trotters éclairés, qui ont passé plusieurs semaines en Turquie début 2022 et nous ont transmis leurs carnets de voyages remarquablement documentés, nous faisant gagner un temps précieux dans nos choix touristiques et gastronomiques. (Un grand merci Azota & Olivier)
Kadikoy, c’est un quartier fréquenté d’abord par ses habitants, le gros des touristes étant sur la rive opposée aux pieds des monuments principaux, touristes venus par avion bus et surtout 2 énormes paquebots de la « croisière s’amuse » dont le célèbre Costa Venezia avec ses 5’000 clients!!! Nous ferons donc connaissance d’Itanbul , via ses quartiers tranquilles, loin de l’agitation touristique. (lire notre brève: Traditions et perversions consuméristes)
Deuxième journée à Istanbul dédiée à la visite de l’incontournable Sainte-Sophie, un monument dans tous les sens du terme. (lire notre brève Sainte-Sophie: symbole d’une politisation du religieux)
Nous consacrerons notre 3ème journée au Grand Bazar d’Istanbul qui nous fera découvrir un univers dont nous ne mesurions pas l’ampleur; le consumérisme excessif, l’arrivée du plastique dans la tradition Ottomane (lire notre brève Grand bazar d’Istabul, au propre comme au figuré)
Et les plantes dans tout cela?
Certes , il y a bien 4 jardins botaniques , ou intitulés comme tels dans la ville d’Istanbul, mais au vu des photos, nous avons réalisé qu’ils ressemblaient davantage à des parcs joliment fleuris, donc nous avons esquivé. Nous avons étés par contre plus impressionnés par les allégories de mosaïques aux plantes dans le palais Tokapi.
Ces ballades dans Istanbul, nous rendent un peu tristes, désabusés. Nous avons vécu tant de rencontres , de situations authentiques depuis 8 mois. Le choc avec Istanbul et son consumérisme d’il y a 50 ans nous assomme et démotive un peu. (lire notre brève Joie de vie et hyper contrôle).
Après 5 jours de ville, nous déciderons de partir pour reprendre la route, découvrir de nouveaux paysages, des plantes, la vraie vie!