Que retenons-nous de la Sardaigne?

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En 5 minutes, nous partageons ici ce que nous retenons de la Sardaigne:

  • Le plus fort et très touchant: la gentillesse, la joie, la spontanéité, l’envie de faire plaisir, le soin à donner le meilleur, l’humour et la chaleur de toutes les personnes que nous avons rencontrées: Giuseppe le Sarde qui nous offre son logement, Gianni qui nous présente ses champignons avec une telle passion, Marina et son ami qui nous accueillent au « Il Mimose » avec un apéritif de bienvenue gargantuesque, des restaurateurs prévenants qui nous proposent les meilleures spécialités du coin en prenant un soin à nous expliquer chaque provenance des victuailles, le passant avec son chien qui s’arrête en nous voyant pour nous indiquer les plus beaux chemins à prendre, un pépé qui prend le temps de nous expliquer l’histoire du pays, les jeunes festifs qui nous offrent du champagne, l’agent de sécurité doucement paternaliste qui nous pince les joues, le motard sicilien qui nous accostent pour entendre notre voyage…Comme c’est bon, toutes ces rencontres chaleureuses, simples, juste pour le plaisir de partager quelques instants.
  • Des paysages sauvages, des espaces de nature immenses et préservés, dans la montagne, sur la côte et dans la mer.
  • En cette saison, des routes secondaires vides, et la Sardaigne à vélo est un vrai plaisir et hyper confortables. C’est d’ailleurse une île de cyclistes, avec son fameux grand giro (ceci dit, nous croiserons peu de cyclistes dans les montagnes…)
  • On sent le démarrage d’un developpement d’un tourisme plus lent et respecuteux de l’environnement, avec une mise en valeur du patrimoine historique, culturel et environnement. La Sardaigne développe ses chemins pedestres et à developpé un Grand tour, allant du nord au sud, à la manière du GR 20 en Corse. La Corse et la Sardaigne tentent ensemble depuis peu de développé un tourisme conjoint. l
  • On observe aussi une Sardaigne qui s’est engouffré dans des projets touristiques démesurés. Des zones entières de campings, resorts et autres enclaves presque concentrationnaires pour touristes. Et des vestiges de ce qui a dû être une folie des grandeurs: des villages côtiers construits à la hâte et vide, des constructions laissées en plan. Des villages traversés tristes en cette saison non touristiques que ne vivront que le temps de quelques semaines, lors de la venue massive de touristes.
  • Nous avons croisé de nombreux hippies venus dans les années 70′ qui vivent aujourd’hui sur la côte, dans des grottes et qui partent dans le nord l’été, lorsqu’ils sont tros dérangés par les touristes.
  • Des villages morts autour d’anciennes mines et des villages peu touristiques mais typiques autour des industries importantes. Le gouvernement a fait des choix pour maintenir la population sur l’île.
  • Une belle agriculture traditionnelle dans les montagnes qui offrent des produits d’exception: fromages, vin (ajouter 2 cepages, charcuterie, légumes, etc.
  • Le bio n’est pas annoncé et difficile à trouver dans les magasins.
  • Une flore magnifique surtout au Sud au Capo Malfatano, des plantes dans tous les recoins avec une distribution très spécifiques selon les vents dominants, les altitudes, la qualité du sol, la quantité d’eau reçue ou de sel, ou les deux.
  • La Sardaigne en avril, c’est vert, c’est vivant, c’est varié.
  • La parcourir à vélo, sauf dans l’entrée des villes, c’est un plaisir, surtout si les vélos ne sont pas lourds!!

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