Semaine 11 – Barcelone et bloqué par les glaces – 230 km
Suivez nos aventures en recevant notre newsletter toutes les semaines, inscrivez-vous en cliquant ici puis renseignez votre nom et email.
Une dernière semaine en Espagne, tout en gris, en bruines, pluies, vents forts. Départ de Barcelone, direction l’Italie, via la Sardaine. Une arrivée magnifique digne des » Caraïbes » sur Porto Torres.
En quête de producteurs de plantes médicinales, nous avons encore quelques rendez-vous autour de Barcelone. Trajets en train et retour à vélo à travers la montagne (une journée mémorable où nous avons rencontré Joan Salicru, gardien du temple de la biodynamie – lire notre brève) ou le long de la mer qui nous ont fait voir Barcelone en long, très long (plus de 50 km) et en large, très large (plus de 30 km) en incluant la montagne et environs. (lire notre brève Les flux logistiques des médicinales)
En passant à vélo quelques clichés sur les centrales électriques en reconversion (lire Centrale de Badalona) et en activité sur fond de yacht club. Un petit passage par l’incontournable Sagrada Familia et son indémodable architecte de génie Gaudi dont les méthodes de travail sont incroyablement actuelles(lire insolites à Barcelone).
Un moment fort à été la visite des jardins botaniques, qui nous ont émerveillés (lire notre brève Jardins botaniques)
Jeudi 25 mars, c’est le départ avec le ferry pour la Sardaigne et une envie de tirer quelques enseignement de notre périple de 70 jours dans la Péninsule ibérique (lire notre brève Bye-Bye l’Espagne).
Le voyage en bateau qui restera un instant incroyable de gigantisme et nous fait prendre conscience du trafic intense commerciale qui règne dans le port (lire notre brève The Boat)
Tout cela pour arriver dans un autre monde avec 100km de remontée de la côte Ouest de l’ile (lire notre brève – Sur la route des asphodèles) pour arriver sur Santa Teresa de Gallura avant reprendre un ferry qui nous mènera vers Bonifaccio en Corse ou nous avons rendez-vous chez un producteur de plantes médicinales. Sur la route des retrouvailles avec des plantes déjà vues au Portugal et surtout des nouveautés qui nous rapprochent de la flore de Grèce.
Une semaine sous le signe du vent fort que nous avons eu constamment de face (30 km/h, souvent frais et qui obligera la liaison Santa Teresa de Gallura/Bonifaccio à s’interrompre samedi soir pour cause de mer forte et nous obliger à trouver un Bed & Breakfast chez « Adriana » Guesthouse.
Bloqué par les glaces (Gelati)
Nous avions prévu de prendre le bateau pour rejoindre la Corse samedi à 17h, à 15h on nous dit qu’il n’y a pas de bateau car la mer est trop forte (30 km/h de vent), et de revenir dimanche matin à 8h30 pour départ 9h. Le dimanche, on nous dit qu’il n’y aura pas de bateau ce jour. En raison de la météo. Effectivement il y a quelques moutons sur la mer qui feraient rire toutes les compagnies maritimes nordiques.
Notre lecture: il y a beaucoup de sangliers, c’est le moment de partir à la chasse en ce week-end morose et puis, que les touristes partent un samedi ou un lundi quelle importance! La compagnie économise des tonnes de fioul en réduisant, sur le dos de la météo, ses services, c’est parfait, l’économie au service de l’écologie et de la lutte contre les sangliers (cinghiali à la broche ou mariné)!