Portugal – Espagne: Easy bike

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Circuler en bicyclette dans la péninsule ibérique est assez aisé, particulièrement dans les grandes villes

Après plus de 1000 kilomètres parcourus depuis janvier, 2022, nous pouvons dire que rouler au Portugal et en Espagne c’est confortable. Toutes les grandes villes sont équipées de pistes cyclables assurant une entrée et une sortie sécurisée. En Espagne, au sortir des villes, les nouveaux échangeurs routiers sont ultra complexes, mais par exemple à Valence, tout est prévu pour les vélos, bien-sûr, ce n’est pas la promenade des anglais à Nice, la piste passe souvent par des endroits très glauques, abandonnés des circuits des balayeurs.

Nous avons utilisé à chaque fois que c’était possible, les VIA VERDE ou CORRIDOR VERDE, réhabilitation de voies de chemin de fer désaffectées et dédiées aux cyclistes. Sur Lliria, une voie imprévue nous mène vers les orangers sur 15km en pente douce. Sur la voie Baix-Ebre démarrant à Tortosa, longeant l’Ebre. Sur la voie située au nord des mines de Rio Tinto. En fait, ce sont surtout des anciens axes d’évacuation des mines.

Les castes cyclistes

Non nous ne sommes pas en Inde, mais clairement le monde du cycliste est compartimenté:

  • les pros – pas de contact, ils sont sur la performance, matériel , équipement digne du Tour de France, roues lenticulaires….. on les reconnait au bruit du vent dans leurs rayons.
  • les clubs – retraités actifs. équipement dernier cris, sympas, encourageant, notre catégorie préférée, actifs tous les jours, surtout en fin de soirée avant l’apéro.
  • les cyclistes « électrifiés » – pas de contact, clairement un autre monde
  • les globe-trotteurs – 4 personnes rencontrées en 2 mois et toujours des échanges, des discussions

Tout ce petit monde est encadré par des magasins de vélos derniers cris que l’ne on trouve malheureusement qu’aux abords des villes importantes, d’où la perte d’une journée pour retourner sur Valence lorsque nous avons éclaté un pneu.

S’orienter

A l’heure des cartes numériques et de la couverture de 95% du territoire par la 4G, fini les 25’000èmes…. et pourtant:

  • Cécile, sur les conseils de mon frère grand voyageur vélocipédique, utilise avec plaisir Map.me
  • Philippe utilise Google map

Quotidiennement, nous faisons le point, voir plusieurs fois par jour. Map.me semble plus adaptée à notre recherche d’itinéraires tranquilles avec des vélos lourdement chargés. Google n’est pas toujours à jour et nous envoie sur des chemins qui semblent évident vus du ciel, sauf qu’à certains endroits, les routes sont distantes de 4-5 m d’altitude, un mur vertical les séparant. Il faut dire qu’en Espagne, les ponts et chaussées changent facilement les infrastructures, en créent de nouvelles, sans détruire les anciennes. Google à aussi tendance à nous envoyer sur des itinéraires optimisés pour les chasseurs, plus que pour les vélos….. Parfois, les chemins, comme au Sud de Séville, sont recouverts de plusieurs mètres de déchets…………. Google Map reste génial pour comprendre  »depuis le ciel » où l’on est et où l’on va.

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