Suivez nos aventures en recevant notre newsletter toutes les semaines, inscrivez-vous en cliquant ici puis renseignez votre nom et email.
Au fil des kilomètres, on essaie de comprendre comment la nature s’accommode des hommes et vis-versas.
Les nids sont construits sur le haut des poteaux de téléphone, en bois, c’est un grand classique tout le long des routes secondaires ou nationales, la cigogne reste stoïque devant le trafic, du moment qu’elle trouve de quoi manger. Méfiantes lorsque l’on ralenti pour les photographier, elles s’envolent et nous laisse peu de chance pour prendre une photo, surtout en roulant avec un vélo lourdement chargé et pas forcément équilibré.
Pinus pinea – pin parasol, sur tous types de sol, permet d’ombrer un couvert végétal naturel ou d’agro foresterie.
Pinus pinaster – Pin maritime, sur une parcelle en agroforesterie – culture de céréales d’hiver, la parcelle de droite n’est pas couverte d’arbre,……donc il n’y pousse pas grand chose, le soleil grille facilement toutes jeunes plantes qui ne soit protégée.Le king des zones humide, Eucalyptus globulus, eucalyptus commun, sous ses trois formes rencontrées: en plantation serrée de pépinière, destinés à la construction et aux poteaux de clôture, la souche, photo du centre avec une végétation bien fournie et homogène, individu de cépée, et le spécimen adulte, dont le tronc devient lisse en perdant son écorce par lanière d’un mètre de long. Ici les compagnies de téléphone sont moins stressées qu’au pied du Jura, et souvent, les câbles téléphoniques passent au travers des grands sujets.Sa majesté le chêne liège, Quercus suber, régulièrement exploité, de gros tags sur son écorce indiquent par un numéro l’année de la dernière récolte qui s’effectue tous les 9 ans par un prélèvement de sa dernière strate, le tout maximum 16 fois dans la vie de l’arbre. Arbre protégé au Portugal depuis 1209. lire l’article de Stéphanie Bonnet.Pas question d’oublier les troupeaux de 50 à 250 têtes que nous avons croisés sur des parcelles de plusieurs centaines d’hectares, exploités par d’immense fermes (fincas) distantes de 5 à 10km les unes des autres, les parcelles étant totalement grillagées par du grillage à moutons. On parle beaucoup de maltraitance d’animaux de part le monde, en Alentejo, ce que l’on peut voir depuis la route, ce sont des bovins et des chevaux qui déambulent sans aucun stress sur des parcelles énormes, très peu de stabulation, des affouragements ponctuels pour palier au manque de fourrage durant l’hiver et les sècheresses de l’été. Au vu du gigantisme des troupeaux, pas question de placer des abreuvoirs en plastique de chez Rovagro, ici une excavation du terrain d’un à 2 mètres, permet de créer une mare, le sol sableux étant souvent posés sur une couche d’argile ou et de roche mère étanche (granite). Les pluies du début de l’année ont laissé des mares dans tous les champs et remplis tous les lacs artificiels que l’on trouve dans les talweg.
Sur les dunes de Comporta, les premières fleurs de la saisons, vues le 15 janvier 2022:
Giroflée des sables Malcolmia littoreaSun-marigold – Dimophotheca sinuataCamarine noire Empetrum nigrumMimosa chenille Acacia longifoliaAjonc de Provence Ulex parviflorus
janvier 17, 2022 par Philippe Gendret |
Publié dans Cultures