Le figuier de barbarie, plante de la semaine
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San Biaggio Platani, 20 novembre 2022
En quittant Ragusa, nous avons dit au revoir aux capriers, dont on récolte les jeunes boutons floraux en mai. Leur leiu de prédilection, c’est la roche, la pierre, les monuments historiques, se nourissant de calcaire et de l’eau qui circule dans les failles.
Quelques kilomètres avant Caltagironne, nous avons traversé une plaine totalement couverte de figuiers de barbarie, Opuntia-ficus indica var Sulfarina (jaune)
Cultivé à large échelle dans le village de San Cono, nous avons parcourus des champs en monoculture dans une plaine relativement argileuse à 500 mètres d’altitude.
Ce figuier est un plaisir des yeux et du touché, exempt d’épine, ce qui rend sa culture facile. Il est très souvent utilisé comme barrière de protection contre les vents ou les intrus. Les vieux verges montent à 5 mètres de haut. Culture très dynamique en ce moment, car le fruit est riche en vitamine C, ne demandant par vraiment d’entretien, les rangs plantés à espace de 10 mètres, se comblent au fûr et à mesure des années, la terre disparaît, sous une montagne d’oreilles vertes, pourvues de petits fruits jaunes et rouge selon la saison. Cinq mille hectares en Sicile, une récolte fin août, pour une exportation vers l’Italie et la France.
Un arbre d’ornement a retenu notre attention à Ragusa, le troëne luisant qui en automne offre de belles grappes de raisin, non commestible.
Fruits présents partout en méditerranée, la grenade pousse sur les plateaux relativement secs. En autome, les vergers nous offrent une magnifique couleur dorée.
Fruits présents partout en méditerranée, la grenade pousse sur les plateaux relativement secs. En autome, les vergers nous offrent une magnifique couleur dorée.
Entre Caltagirone et Caltanissetta