Suivez nos aventures en recevant notre newsletter toutes les semaines, inscrivez-vous en cliquant ici puis renseignez votre nom et email.

Après avoir passé le col « Passo Biderdi » 492 m, et fini notre rude montée de quelques centaines de dénivelés, nous voguons joyeusement sur un magnifique plateau montagneux.

Intrigués par la présence d’ombrières à 80% d’opacité, nous nous en approchons. Nous devinons la présence de quelqu’un travaillant dans l’installation. Nous le hélons.

Gianni se présente immédiatement à la porte et nous répond gaiement. Il nous explique qu’il y cultive des pleurotes qui se vendent très bien en Sardaigne, à 20 euros le kilo. Il est fier de nous expliquer qu’il travaille en circuit fermé, confectionnant lui-même son substrat à base des déjections de ses chèvres.

Les champignons, nous explique-t-il, se cultivent parfaitement à cette altitude, pendant tout l’hiver, jusqu’à ce que les chaleurs atteignent 25°, température supérieure qui bloquera la culture pendant l’été. L’hiver est rude dans sa montagne mais les températures moyenne sont de 8°, idéales pour une culture de champignons et vont rarement en deçà de 0°, limite basse pour la survie de champignons. Pendant toute notre échange, un brumisateur s’active toutes les 5 minutes, aspergeant cette délicate production.

Gianni nous confie qu’il est né dans la vallée voisine et aime vivre en montagne ,là où il n’y a pas trop d’humains. Echanges joyeux et généreux que nous aurions aimé poursuivre si nous ne devions pas rejoindre notre lieu de bivouac, quelques dizaines de kilomètres plus loin avant la nuit. Gianni nous a aussi chaleureusement remercié pour cette causerie qui semble-t-il, lui a donné aussi beaucoup de plaisir.