Caucase: jamais sans mon cheval!

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Mestia, 15 août 2022

Partout les chevaux accompagnent les montagnards dans leur quotidien. Le cheval n’est pas une attraction pour touristes. C’est une aide quotidienne dans les régions de montagne. petit, agile, calme, puissant dans les montées, le cheval du Caucase, est un animal de rêve. Rares sont ceux qui sont attachés. Ils paissent tranquillement, connaissent les horaires des montagnards, ont l’oreille fine et répondent aux sifflets quand il s’agit de rentrer à la maison. Le cheval Tush, on le prendrait bien à la maison, tellement son caractère est agréable et ses capacités exceptionnelles à se déplacer en altitude avec précision. C’est d’abord un moyen de transport des montagnards, fiable, par tous les temps, qui passe quasiment partout, surtout dans les éboulements récents sur les routes, lot hebdomadaire de ces régions. il sert au transport également sur les derniers kilomètres (Vu en Albanie avec un écolier qui descendait du terminal du bus dans une vallée reculée pour monter sur son cheval et rejoindre la ferme de ses parents).

ll remplace les passerelles pour traverser les rivières

Nouvelle démonstration sur le trek de Mestia à Ushguli, un passage de rivière à 1.5 km d’une sortie de glacier, d’un torrent virulent pour cause de fonte des neiges et des glaces, nécessite l’utilisation des chevaux. Les occidentaux courageux qui sont passés à gué n’ont pas tous apprécié l’eau fraiche et le courant assez fort jusqu’à mi- cuisse!

2 réponses

  1. Jerome LHOST dit:
    Ton périple est formidable, je le suis maintenant avec beaucoup d'intérêt. Un voyage porteur de sens. Bonne route Philippe.
    • Oui, c'est vrai nous avons des grands moments, mais aussi des plus ennuyeux. La traversée de la Turquie n'est pas vraiment drôle, après 300km de littoral Nord nous avons abandonné pour la Cappadoce. 200k dans le désert, on va aussi abandonner faute de plaisir et trouver un bus pour Istanbul. Porte-toi bien Jérôme, cela me fait vraiment plaisir de te recroiser. Cordialement. Ph.

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