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Au sortir de 20 km de déambulations au sein du labyrinthe de cultures de poivrons, courgettes et aubergines, nous débouchons sur une petite baie, une belle promenade aménagée tout le long de la plage et digne des bords de mer de Dubaï, et se terminant par un port de plaisance moyen-haute gamme.

Les premiers vacanciers sont arrivés à Aguadulce en 1964.  Et c’est ainsi que le village est passé de 300 habitants à plus de 18’000 habitants hors saison aujourd’hui, ce chiffre triplant les mois d’été avec près de 50’000 personnes. 225 massifs hôtels accueillent tout ce monde en recherche de belle nature.

Ebranlés par ce que nous venons de vivre, nous sommes contents de nous asseoir et de savourer les quelques fruits emportés de chez Benja et Ela. La vue de la mer et des passants promenant leur chien nous soulagent.

Lola promenant sa belle Mia, se réjouit de notre intérêt canin et nous interroge sur nos vélos. Lola, sportive invétérée, est venue s’installer récemment à Aguadulce, après 37 ans de vie à Madrid. Elle a été séduite par le lieu et par les magnifiques ballades à vélo dans les montagnes derrière le village. Elle regrette l’absence de mouvement artistique et culturel alternatifs et les problèmes de racisme que vit la région, multiculturelle mais hermétiquement sectorisée. Très intéressée par notre projet, elle nous remet spontanément, quelques contacts d’herboristes renommés au Nord de l’Espagne, vers Barcelone. Peut-être que nous reviendrons honorer son invitation de venir manger une paella avec elle! Nous serions heureux aussi de lui faire découvrir les belles ballades à vélo à la Vallée de Joux!