Elise et Clément, globe-cyclistes yverdonnois

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Elise et Clément nous saluent joyeusement. Ils s’exclament lorsqu’ils lisent « Yverdon-les-Bains Energies » sur la chasuble de Philippe: « des Yverdonnois comme nous!!  » C’est au col de Katara que nous rencontrons ces deux jeunes globes-cyclistes. Eux comme nous venons de gravir près de 2000 mètres de dénivelés. Nous sommes heureux d’atteindre le sommet et émus par cette rencontre de « compatriotes yverdonnois »! Nous bavardons près d’une heure, sans jamais descendre de nos montures, mais curieux des expériences des uns et des autres.

La discussion est profonde, presque philosophique.. Pour Elise et Clément, leur Bachelor en poche, il était nécessaire de prendre du recul. Très engagés, tant au niveau associatif que professionnel sur les questions d’environnement et de société, ils ont ressenti le besoin de s’éloigner pour sortir d’une routine prenante.

Quels seront les conséquences d’un long voyage sur les choix de vie au retour? Qu’apprenons nous de ce voyage? Qu’est ce que les rencontres nous enseignent-elles? Quel est notre rôle pendant le voyage? Comment réguler une vie à deux tous les jours sur une longue route? Comment se porte l’humanité au regard de ce que nous observons? Et tant d’autres questions partagées. Nous sommes avides de récolter les impressions de l’autre.

Eux, ont décidé de ne pas fixer de date de retour. Ils veulent être libres. Ils se concoctent un voyage très simple, évitant toute dépense superflue pour que la route puisse être le plus longue possible…Peut être devrons-ils gagner un peu de sous sur le route, pour faire durer la recherche.

Ils ont 23 ans, nous avons 50 et plus. Nos regards sur le monde se complètent du haut de nos générations et de nos expériences.

Nous espérons les revoir à leur retour ou avoir de leurs nouvelles. Ils n’ont pas de blog, ni Facebook ou Instagram. C’est aussi leur moyen de s’émanciper.

Avant de nous quitter, nous nous offrons nos trucs et astuces sur les techniques « vélos ». Nous les mettons en garde contre contre une plante des sables qui adorent les pneus…Nous recevrons un message quelques jours plus tard, la plante a rencontré leurs roues…17 trous!

A nouveau, petite rencontre d’une très grande intensité. La discussion aurait pu prendre des heures. Savoir que nous n’avons que quelques instants à partager accélère le rythme de la discussion et autorise des détours confidentiels uniques.

Bonne route à Elise et Clément!!

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