Calogero bosse et se moque des stats!
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Avec nos casques sur la tête et nos gilets jaunes, nous ne passons jamais inaperçus…Calogero nous interpelle…Les gens que nous rencontrons en Sicile apprécient l’échange et s’arrêtent avec plaisir le temps d’une causerie qu’ils engagent toujours gaiement.
Avec un taux de chômage des jeunes le plus important d’Europe mais aussi d’Italie, la Sicile fait face à un défi majeur. Eviter que les jeunes quittent le pays.
Calogero, 27 ans, père d’une petite fille de 2 ans, travaille pour son ami cultivateur de plantes aromatiques depuis que l’entreprise, dans laquelle il s’est formé comme maçon, a fermé ses portes. Le travail est dur, au soleil, souvent plié en deux. Aujourd’hui, il supprime les fleurs des sauges poru favoriser la pousse des feuilles qui seront récoltées dans quelques jours sur une longueur de 15 cm et vendue comme condiments frais bio sur les marchés d’Europe du Nord. Payé 50 euros la journée, il a besoin de ce travail pour nourrir sa famille et payer son loyer. Il aime la terre et le rythme de cette activité. Hors saison, il travaille comme bûcheron. Ca paye bien. Que pense-t-il de la déforestation en Sicile? Il avoue être plus préoccupé par ses fins de mois que par cette question. Pour arrondir ses fins de mois, il élève quelques lapins…
Les jeunes au chômage en Sicile? Il estime que l’Etat devrait s’inspirer des méthodes pratiquées en Allemagne: supprimer l’allocation au chômage si l’assuré refuse un emploi proposé par l’agence de placement.
Optimiste et joyeux, Calogero a des projets dans son village et ne songe aboluement pas quitter son île.