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Portoscuso, 21.04.2022

La Sardaigne est connue depuis la nuit des temps pour ses mines. Chaque jour de cette semaine, nous avons roulé au milieu d’anciennes mines, de cadmium, plomb, zinc. Il en reste des ruines datant des années 1900, les dernières ont été exploitées en 1970 du côté de Masua-Nebita. Dans des sites naturels majestueux, il reste des terrils de couleurs spécifiques.

Toujours en activité, une énorme usine de production de Zinc et de plomb, installée à Portoscuso, Portovesme S.R.L. appartenant au groupe Glencore. On y passe en bordure de mer sous d’immenses convoyeurs de minerais déchargés des bateaux qui accostent directement dans un terminal appartenant à l’usine. Un univers de bruits, d’odeurs, de soufre, odeurs de brûlé, de poussière, où les employés croisés portent des combinaisons et des masques ultrant-filtrants, ce qui en dit long sur l’ambiance. Nous ne nous sommes pas éternisés. Le site internet précise qu’un portail de détection de radioactivité est installé à l’entrée de l’usine (Nous l’avons vu).

L’usine a été installée en 1970, en bord de mer pour assurer l’emploi de 1000 personnes dans la région, une région naturelle extraordinaire, marquée par des cheminées en béton culminant à 280 mètres. (non vérifié. Si l’on souhaite rouler avec des voitures électriques, donc avec des batteries, électriques, alors il faut acceptet la présence d’usine de ce type, les batteries seront encore fabriquées pour quelques années avec du plomb et du zinc. C’est dur l’écologie si on veut rester cohérent.

Ce que nous n’avons pas vu, mais contourné sur plusieurs kilomètres, ce sont les bassins de traitement des eaux, qui jouxtent les lagunes et la mer. Comme dans d’autres sites méditerranéens, France, Espagne, Italie… nous croisons les doigts pour que les débordements, effondrements de digues ne se passent JAMAIS.

Derrière l’usine qui fait 3 à 4 fois la surface du village, un parc éolien de 39 machines fournit dans cette zone l’électricité à 70’000 personnes avec une puissance de 90 MW, ce sont de petites éoliennes, les vents de mer étant constants.

La zone respire le mal-être absolu, nous ne nous sommes pas éternisés!

Mais le lendemain, au sortir du village de Sarroch, 25 km avant Cagliari, retraversée d’une raffinerie de pétrole spécialisée dans des xylènes, tolluènes…..