Un arboretum sans conviction à Séville!

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9 février 2022 – au détour de la tournée des marchés : El arboreto El Carambolo

Imprévu au programme, mais sous nos yeux, impossible de résister à la tentation de visiter ce petit écrin de verdure situé sur une colline surplombant l’Ouest de la ville de Séville.

L’entrée de l’arboretum – plus intime que Kew Garden ou HRS Whisley en Angleterre.

2 euros l’entrée, et l’on nous remet une magnifique nomenclature en anglais, manifestement, notre magnifique accent espagnol nous a trahi un fois de plus. Cécile est sceptique, je suis positif et confiant, l’entrée en matière est très professionnelle. Mais voilà, tout s’écroule petit à petit. même si nous sommes en hiver, les plantes médicinales sont davantage présententes par leur magnifique étiquette en céramique  »azuleros », les plantes ont disparues, nous visitons des  »traces ». Quelques très beaux spécimens de pins australiens, Casuarina cunninghamiana , des jaccarandas Jaccaranda ovalifolia avec leur fruits magnifique et une grande tristesse, pesanteur, des végétaux qui ne poussent pas ou peu, nous ressentons un grand malaise dans ce jardin que les jardiniers anglais conspueraient. En relisant la brochure remise à l’entrée, nous découvrons que le site a été planté en 1986 par EMASESA, l’opérateur en charge de l’alimentation en eau potable de la Ville de Séville (600’000 habitants indoor), sur la colline d’El Carambolo, colline haute de 62 mètres hébergeant ses réservoirs d’eau potable. Pour les masquer aux yeux de la Ville, pour stabiliser la colline, le jardin d’arbres a été imaginé, destiné également à être un outils pédagogique.

Nous retenons que si l’idée est louable, le résultat est peu convaincant, les végétaux ne poussent pas dans du sable, compact, apparemment peu enrichi, contenant peu de matière organique et surtout dans un environnement sec, venteux. Les heureux de la collection: les plantes de milieux arides, comme les herbes de la pampa (Cortaderia selioana), des cactus, euphorbes, agaves et Aloès.

Peupliers à la peine à gauche, herbes de la pampa rayonnantes, pins d’Alep à la peine, tous les conifères à la peine sauf les pins australiens.

Pourquoi ne pas avoir planté un jardin sec simplement – c’est dur de voir des plantes souffrir!

Une réponse

  1. Dufour-Fallot Brigitte dit:
    Désolant ce greenwashing !

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